
Comment faire face à la perte de cheveux ?
La perte de cheveux chez les femmes : causes et solutions
Introduction
La perte de cheveux est un problème fréquent qui touche autant les femmes que les hommes. Environ 40 % des femmes en souffrent dès l’âge de 40 ans. Cependant, dans certains cas, elle peut apparaître plus tôt, vers 17 ou 19 ans. Face à cette situation souvent source d’inquiétude, nombreuses sont celles et ceux qui recherchent des solutions efficaces. Cet article explore les causes de la chute de cheveux et les moyens d’y remédier.
Pourquoi les femmes perdent-elles leurs cheveux dès l’âge de 40 ans ?
La perte de cheveux concerne tout le monde, bien que certains soient plus touchés que d’autres. Pourtant, ce sujet reste souvent tabou. Dès 40 ans, plusieurs facteurs se combinent : aspects psychologiques, hormonaux et environnementaux favorisent la chute capillaire.
Les déséquilibres hormonaux
L’un des principaux responsables est le déséquilibre hormonal, notamment la fluctuation des androgènes et des œstrogènes. Avec la périménopause, le niveau d’œstrogènes diminue tandis que la testostérone prend le dessus, entraînant un affinement progressif des cheveux.
Les carences nutritionnelles
Un apport insuffisant en vitamines et minéraux essentiels fragilise le cuir chevelu et accélère la chute. Par ailleurs, les femmes sont plus sujettes aux troubles de la thyroïde que les hommes, ce qui peut aggraver la situation. Ainsi, comprendre ces facteurs est essentiel pour mieux lutter contre la perte de cheveux.
Le rôle du stress dans la chute des cheveux
Le stress est un facteur majeur de la chute capillaire, au même titre que les déséquilibres hormonaux et les carences nutritionnelles. Pourtant, son impact est souvent sous-estimé.
Impact du cortisol
Chez les femmes, la charge mentale liée à la gestion de la famille et du travail crée une source de stress permanente. Jongler entre ces obligations augmente le niveau de cortisol, l’hormone du stress, ce qui perturbe directement la croissance capillaire en réduisant l’apport en nutriments essentiels aux follicules pileux.
Conséquences métaboliques
Le stress affecte aussi le métabolisme global, limitant la production de molécules indispensables à la régénération des cheveux. Résultat : les follicules entrent prématurément en phase de repos, ce qui entraîne une chute plus marquée.
Quelles solutions adopter à la maison pour prévenir la chute de cheveux ?
Réduire le stress avec des activités adaptées
Des pratiques comme le yoga, la méditation ou encore une activité physique régulière, d’au moins 60 minutes par semaine, aident à réduire le taux de cortisol et limitent son impact sur la santé capillaire.
Optimiser son alimentation et son sommeil
Un bon apport en vitamine B12 et vitamine D est indispensable.
- Vitamine B12 : Présente dans la viande, le poisson, les œufs et les produits laitiers, elle favorise la production d’énergie et soutient le cuir chevelu.
- Vitamine D : Essentielle surtout dans les régions peu ensoleillées, elle peut nécessiter une supplémentation si l’exposition au soleil est insuffisante.
Un sommeil régulier et réparateur est aussi crucial, car il régule les hormones et améliore la régénération cellulaire, y compris celle des follicules pileux.
Adopter une routine capillaire douce
- Évitez de brosser les cheveux trop brutalement pour ne pas fragiliser la fibre capillaire.
- Ne lavez pas vos cheveux trop fréquemment afin de préserver le cuir chevelu.
- Limitez l’usage des appareils chauffants (fer à lisser, sèche-cheveux, boucleur).
- Privilégiez des shampoings doux, sans sulfates ni silicones.
Envisager un traitement ciblé si nécessaire
Des solutions comme le Minoxidil, disponible en pharmacie, peuvent être envisagées. Ce produit stimule la repousse des cheveux et doit être utilisé sous avis médical.
Quelles solutions professionnelles pour lutter contre la chute de cheveux ?
Le PRP (Plasma Riche en Plaquettes)
Le traitement PRP consiste à prélever un échantillon de sang du patient, à le centrifuger pour en extraire le plasma riche en plaquettes, puis à l’injecter dans le cuir chevelu. Ce plasma contient des facteurs de croissance qui stimulent la régénération cellulaire et renforcent les follicules pileux.
- Procédure naturelle utilisant le propre sang du patient.
- Améliore la densité capillaire et ralentit la chute.
- Traitement non invasif avec peu d’effets secondaires.
Le microneedling
Le microneedling repose sur l’utilisation d’un rouleau ou d’un stylo équipé de micro-aiguilles qui créent des micro-perforations dans le cuir chevelu. Ces lésions stimulent la production de collagène et la circulation sanguine, ce qui favorise la repousse des cheveux.
- Améliore la vascularisation du cuir chevelu.
- Optimise l’absorption des sérums et traitements.
- Peut être combiné au PRP pour des résultats renforcés.
L’Alma TED Laser : une alternative sans aiguilles
Ce dispositif utilise une combinaison de pressions acoustiques et d’ondes ultrasonores pour pénétrer en profondeur dans le cuir chevelu et stimuler les follicules pileux.
- Sans douleur et non invasif.
- Augmente la pénétration des principes actifs.
- Convient aux personnes qui préfèrent éviter les injections.
Quel traitement choisir ?
Le choix du traitement dépend de plusieurs facteurs : la cause de la chute de cheveux, la sensibilité aux aiguilles et le budget. Le PRP et le microneedling sont des solutions éprouvées pour stimuler la régénération capillaire, tandis que l’Alma TED Laser constitue une option plus douce pour celles qui préfèrent éviter les procédures invasives.
Dans tous les cas, consulter un dermatologue ou un spécialiste capillaire reste essentiel pour établir un diagnostic précis et choisir la solution la plus adaptée.
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